Véritable amateur de sensations fortes, le saut en parachute figure parmi la liste des sports extrêmes que je me suis promis de pratiquer. C’est chose dorénavant faite. Je me suis fait plaisir en m’offrant ce cadeau pour mon anniversaire.
Un rêve devenu réalité
Mon tout premier article sur ce blog parlera de mon baptême en parachutisme. Il s’agissait d’un projet qui me tenait particulièrement à coeur depuis des années et que j’ai enfin pu concrétiser au printemps dernier. D’ailleurs, j’ai tellement aimé l’expérience que je suis en train de programmer un deuxième saut avant l’arrivée de l’hiver. Mais cette fois-ci, au lieu de le faire en solo, je vais opter pour un saut en tandem en compagnie de quelques amis.
Je recommande cette activité pour les personnes qui recherchent des montées d’adrénaline. C’était vraiment une sensation unique où se mélangent à la fois euphorie, peur, surexcitation, vertige et béatitude. Je me rappelle comme si c’était hier de cette journée. Je devais venir une heure à l’avance sur les lieux pour les préparatifs et les briefings de sécurité. Vingt minutes avant l’heure H, on a commencé à nous équiper. Le casque, les lunettes et la combinaison de vol sont prêtés par l’école de parachutisme.
Par la suite, des instructeurs contrôlent la solidité et la sécurité des équipements tout en réglant nos harnais. On embarque alors à l’arrière d’un pick-up pour se rendre sur l’aérodrome. La prochaine étape était de monter dans un petit avion. Après le décollage, il a fallu près d’une quinzaine de minutes pour que le Twin Otter atteigne enfin les 4000 mètres d’altitude. Ce n’était alors plus qu’une question de minutes avant que je m’élance dans le vide.
Vive le parachutisme !
Entre temps, j’enfile mon casque, les moniteurs font les dernières vérifications et on s’apprête enfin à sauter. Je crois que c’étaient les plus longues secondes d’attente de ma vie. Puis tout d’un coup, un grand bruit et la porte s’ouvre. Un vent froid s’engouffre alors dans l’avion. Un moniteur se jette en premier suivi du premier sauteur. Nous étions six à faire du parachutisme ce jour là, dont des jeunes femmes et j’étais l’avant-dernier.
Mais voilà, j’ai beau rêver de cette expérience depuis des mois, pourtant lorsque c’était à mon tour de sauter j’étais paralysé et cela malgré les cris d’encouragement des moniteurs. Je n’avais que cette idée dans la tête : « et si mon parachute ne s’ouvrait pas, qu’est-ce qui m’arriverait ? » Après un énième « Go, go, go », j’ai pris mon courage à deux mains en me laissant enfin tomber en criant de toutes mes forces.
Résultat, je me suis retrouvé avec une voix rauque, avec même des problèmes d’aphonies pendant quelques jours, mais le jeu en valait vraiment la chandelle. Les premiers instants, j’ai fermé les yeux par peur du vide. Mais petit à petit, lorsque j’ai commencé à sentir mon corps flotter, je me suis mis à regarder tout autour de moi. Et le moment que j’ai le moins apprécié fut l’ouverture du parachute, parce que c’était le signe que l’atterrissage n’était pas loin. Vivement la prochaine séance.
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